Résumé :
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"Dans ce texte, publié en 1985, l’auteure se distancie de l’usage commun du terme ou de la notion d’échec scolaire pour en faire l’archéologie, en en étudiant la genèse, la présence ou l’absence, et la signification dans les milieux pédagogiques français. Sont pour cela étudiés différents ouvrages ou rapports et différentes revues. L’auteure montre que, jusqu’aux années 1960 dans lesquelles se produisent l’unification et la généralisation du premier cycle secondaire, le terme échec scolaire concernait presque exclusivement les échecs paradoxaux rencontrés par certains enfants de milieux aisés et cultivés que l’on s’attendait à voir réussir leur scolarité secondaire, et non les scolarités courtes des jeunes d’origine populaire. C’est la généralisation de l’entrée au collège et les difficultés qu’y rencontre son nouveau public qui, dans les années 1960-1970, va faire de l’échec scolaire un « problème social », dont on parle de plus en plus, et de manière paradoxale puisque progresse régulièrement la proportion de jeunes obtenant des diplômes généraux ou professionnels." (Extrait de La Revue française de pédagogie n°206)
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