Titre : | Travail infirmier en psychiatrie : que reste-t-il de la clinique ? (2020) |
Auteurs : | Frédéric Mougeot |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Santé mentale (Hors-série, août 2020) |
Article en page(s) : | p. 49-52 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Conditions de travail ; Conscience morale ; Epuisement professionnel ; Éthique professionnelle ; Hôpitaux psychiatriques ; Infirmières et infirmiers ; Management ; Politique de santé ; Politique publique ; Sociologie ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Stress psychologique |
Résumé : |
À l’hôpital, pour concilier leur engagement clinique avec la pression gestionnaire, les infirmières « rusent ». Mais elles finissent souvent par perdre le sens de leur travail, ce qui les conduit à une souffrance. Lorsque l’usure émerge, elle doit être entendue comme un fait individuel mais surtout collectif.
Les politiques de santé liées à la nouvelle gestion publique (NGP) ont imposé des logiques gestionnaires et productivistes à l’hôpital. En psychiatrie, l’impossibilité de faire cohabiter l’injonction à « libérer les lits » et à gérer les flux de patients avec un « bon soin », lié au temps clinique et à des prises en charge individualisées, entraîne une situation « paradoxante » pour les soignants. À partir d’une recherche sociologique, l’auteur met en évidence les « ruses » des soignants pour maintenir du sens à leur pratique, et rester loyaux à leurs propres valeurs et à celles de leur métier de soin, ce qui les conduit à un épuisement professionnel. Cette souffrance au travail est ainsi à considérer comme une problématique collective. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | SAN.MEN 20-HS | Empruntable | Disponible |