Résumé :
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Depuis plusieurs jours, nous en parlions entre nous sur un mode dubitatif : « Tu y crois vraiment ? ». Puis, la réalité s’est imposée. Le cadre infirmier du service de soins palliatifs dans lequel je suis bénévole m’a fait savoir très gentiment, presque avec gêne, que, selon les directives administratives reçues, ma présence, notre présence devait être temporairement suspendue. Les visites des familles des malades elles aussi devaient subir le même sort. Il a rajouté qu’en ce qui concernait ces dernières, le service saurait largement faire les exceptions voulues. Ce dernier point m’a rassuré. Comme si, par substitution, je ne désertais pas tout à fait le service.
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