Résumé :
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Environ 70 % de la population sont soumis à au moins un événement à potentiel traumatique (EPT) durant leur vie et 31 % en rencontreront au moins quatre au cours de leur vie entière. Si, dans la grande majorité des cas, l’EPT est bien toléré sur le plan psychique, il peut aboutir à une pathologique psychiatrique nommée « trouble de stress post-traumatique (TSPT) ». La prévalence de ce trouble est évaluée entre 1,3 et 12,2 % selon les études. Entre le DSM IV-TR et sa mise à jour en 2013, le DSM 5, les critères diagnostiques du TSPT ont évolué. Le trouble peut notamment être retenu si l’individu a été témoin indirect « seulement » de l’EPT. Cependant, du fait de leur intérêt clinique, plusieurs critères ont été conservés, notamment dans le registre des perturbations du sommeil. Il s’agit plus particulièrement des symptômes de répétition survenant la nuit, c’est-à-dire lorsque l’individu est confronté à des rêves ou à des cauchemars, provoquant un sentiment de détresse et où le contenu et/ou l’affect du rêve sont en lien avec l’événement traumatique [...]
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