Résumé :
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La faute d'un hôpital consistant à ne pas avoir transféré d'emblée un patient au service des soins intensifs, ce qui aurait permis une réhydratation appropriée et une surveillance plus efficace, ne se trouve pas en lien causal avec une perte de chance réelle et sérieuse de survie lorsqu'il n'est pas démontré, au vu de l'état de morbidité du patient qui le rendait vulnérable à toute pathologie aiguë, que, si le patient avait été transféré aux soins intensifs dès son admission et s'il avait donc bénéficié d'un suivi plus spécifique et d'une meilleure hydratation, il est certain qu'il ne serait pas décédé durant les heures suivant son admission.
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