Résumé :
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"A l'heure de la crise sanitaire du coronavirus, la problématique hautement sensible des rapports entre sciences et société occupe plus que jamais le devant de la scène. En particulier, et d'une manière très certainement exacerbée par la gigantesque caisse de résonance que constituent les réseaux sociaux, la question de l'accès à une information de qualité - ce type d'information à partir de laquelle il s'avère judicieux de préférer orienter ses choix d'action - se révèle de la plus haute importance. Si une telle questions relève typiquement du domaine d'expertise de celles et ceux que l'on nomme les "épistémologues" (ces philosophes spécialisé(e)s dans les divers déterminants d'une connaissance fiable), il n'en demeure pas moins qu'elle soulève également diverses interrogations de nature proprement éthique. C'est dans un tel contexte que nous entendons ici réfléchir. Plus spécifiquement, notre réflexion entend s'articuler autour de la question suivante : rarement abordée de front : en quoi la désinformation - entendue, en substance, comme cet acte qui consiste à communiquer des informations fausses ou peu fiables - peut-elle être contraire à l'éthique ?" [... ] (extrait de l'introduction)
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