Titre : | Consultations à distance : qu’en pensent les belges ? Une enquête intermutualiste (2020) |
Auteurs : | Hervé Avalosse ; Hélène Henry ; Evelyne Hens ; Didier Willaert ; Luk Bruyneel ; Wies Kestens |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | MC-Informations (282, décembre 2020) |
Article en page(s) : | p. 46-59 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Belgique ; Collecte de données ; Confinement de risques biologiques ; Consultation à distance ; Continuité des soins ; COVID-19 ; Médecins généralistes ; Pandémies ; Télémédecine |
Résumé : |
Durant la période de confinement, des consultations à distance (par appel téléphonique ou vidéo, on les appelle également des téléconsultations) ont été instaurées, afin que la continuité des soins puisse être garantie. Que pensent les patients de ce nouveau type de contact ? Quel est leur vécu de cette expérience ? Pour en savoir plus, l’ensemble des organismes assureurs, en collaboration avec l’INAMI, a pris l’ initiative de mener une enquête commune et à grande échelle auprès de leurs affiliés. Au cours du mois de juillet 2020, un échantillon de 100.000 personnes, ayant eu au moins une consultation à distance durant la période de mars à mai 2020, a été invité à répondre à un questionnaire en ligne. 5.159 questionnaires complétés ont été retenus, les répondants s’exprimant par rapport à quatre types de prestataires : les médecins généralistes, spécialistes, psychiatres et psychologues. Le présent article fait la recension des principaux résultats. En voici quelques-uns :
• Chez les médecins généralistes, la consultation à distance est relativement courte : moins de 10 minutes dans 77% des cas. Cela s’explique, entre autres, par le fait qu’un quart des consultations avait pour but la prescription de médicaments. Chez les médecins spécialistes (67%), psychiatres (80%) et psychologues (72%), la principale raison d’une consultation à distance est le suivi d’une maladie chronique ou préexistante. • Les téléconsultations ont généralement eu lieu avec le prestataire de soins habituel, et c’est souvent ce dernier qui en a pris l’ initiative (pour les médecins spécialistes, les psychiatres et les psychologues, c’est vrai dans respectivement 73%, 85% et 78% des cas). • Pour les médecins généralistes, la téléconsultation n’a pas remplacé une consultation physique déjà prévue (73%). Par contre, pour les médecins spécialistes, les psychiatres et les psychologues, c’est l’ inverse : dans au moins trois quarts des cas, la téléconsultation a remplacé une consultation physique. • Plus des trois quarts des personnes interrogées se sont déclarées (très) satisfaites des téléconsultations qu’elles ont eues pendant le confinement. Elles estiment que la communication s’est bien déroulée. Elles ont eu le sentiment d’ être entendues et que le prestataire leur a consacré suffisamment de temps. • Lorsqu’on les interroge sur l’avenir des consultations à distance, les répondants se montrent plus réservés. 70% affirment qu’une consultation physique reste la solution la plus souhaitable et 62% estiment que les consultations à distance devraient rester l’exception plutôt que la règle. Les personnes interrogées considèrent que les téléconsultations sont particulièrement utiles pour obtenir une prescription de médicaments (86%), un conseil rapide pour un problème urgent (74%) ou le suivi d’un problème connu (74%). |
En ligne : | https://www.mc.be/media/O-CM-info%20282-FR_tcm49-68697.pdf |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MC. INF 20-282 | Empruntable | Disponible |