Résumé :
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Depuis plusieurs décennies, le mouvement des soins palliatifs a développé des pratiques sédatives en cas de symptômes insupportables en fin de vie. Ces pratiques, à vrai dire presque confidentielles, ont été mises en lumière par l’évolution législative de 2016 avec la loi dite Claeys Leonetti. Mais il existe un risque réel de « sédater trop vite et trop fort des patients mal évalués » par des acteurs peu formés, et confondant souvent les niveaux et les intentionnalités de sédations. En effet, une réflexion éthique est indispensable, tout comme une vraie connaissance de la démarche palliative, pour adapter avec justesse et mesure des stratégies de sédation. Avec l’aide des sociétés savantes, la HAS a publié en deux ans des documents rigoureux, recommandant notamment un outil désormais incontournable permettant de préciser l’intentionnalité de la sédation, la fiche SEDAPALL.
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