Résumé :
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L’utilisation de nanomatériaux pour des applications médicales commence doucement à prendre forme. La nanomédecine devrait être amenée à jouer un rôle majeur dans le traitement d’une multitude de pathologies. Dans cet article, nous nous penchons sur des travaux de recherche préclinique récemment réalisés sur des animaux avec de petits oxydes métalliques, qui libèrent des ions métalliques lorsqu’ils sont exposés à un pH plus faible, ce qui exerce sur les cellules cancéreuses une haute toxicité, se révélant toutefois moins prononcée sur les cellules saines. L’utilisation de particules d’oxyde de cuivre spécialement conçues à cet effet, avec une libération strictement contrôlée d’ions Cu2+, a permis de traiter efficacement des tumeurs. Dans le même temps, des macrophages ont été activés, ce qui, en combinaison avec une immunothérapie, a contribué à l’amélioration du rapport CD4/CD8 et a eu un effet systémique, après quoi les tumeurs ont totalement disparu et les métastases ont pu être complètement contenues. Ces données montrent que des tumeurs intrinsèquement peu sensibles à l’immunothérapie peuvent y être sensibilisées en utilisant en plus ces nanomatériaux spéciaux
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