Résumé :
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"Il est question de préméditation au sens de l’article 394 C. pén. lorsque l’auteur, dans un état émotionnel suffisamment stable, a pris la décision, de manière réfléchie et planifiée, de commettre le délit, un certain laps de temps s’étant écoulé entre cette décision et la commission du délit. Lorsque l’homicide a été commis avec cette préméditation, l’auteur est coupable de meurtre, même s’il apparaît qu’il a plutôt agi par sentiment général de frustration et de rancœur envers la société en général que par sentiments de haine spécifiques envers sa victime finale." (Extrait de RW 2020-2021/12)
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