Résumé :
|
Contexte : Les cancers gynécologiques de la femme âgée sont fréquents, responsables d’une morbi-mortalité élevée. Pourtant, en France, les programmes de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus ne sont respectivement proposés que jusqu’à 74 ans et 65 ans. Objectif : L’objectif de l’étude était de savoir si les femmes âgées de plus de 75 ans continuaient le dépistage des cancers gynécologiques malgré l’absence de recommandations officielles à partir de cet âge-là et quels facteurs pouvaient influencer ce suivi. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle auprès de femmes de plus de 75 ans venant consulter leur médecin traitant entre le 1er octobre 2018 et le 31 mars 2019, à partir d’un questionnaire de recueil de données. Résultats : 76 patientes ont répondu au questionnaire sur 98 questionnaires distribués. 31,6 % des patientes avaient continué à réaliser un frottis cervico-vaginal après l’âge de 65 ans. 37,2 % des patientes poursuivaient les mammographies après 75 ans. Les patientes ayant une autonomie fonctionnelle préservée (IADL à 4/4) poursuivaient davantage les frottis cervico-vaginaux (p = 0,005), les mammographies (p = 0,02) et le suivi gynécologique (p = 0,02), par rapport à celles ayant une autonomie fonctionnelle altérée (IADL ≤ 3/4)
|