Résumé :
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Le cancer de la prostate hormonosensible de stade métastatique pourrait bientôt se voir recommander une trithérapie associant déprivation androgénique + anti-récepteur aux androgènes + radiothérapie prostatique si l’on en croit PEACE-1, tandis qu’un blocage plus spécifique de ces récepteurs ne semble aujourd’hui pas une option intéressante (SWOG 1216). Enfin, en cas de cancer de la prostate résistant à la castration de stade métastatique, oublier de prescrire un agent antirésorptif osseux peut être assimilé à une faute (PEACE-3). Par ailleurs, fidèle au thème central de l’ASCO (Equity: every patient, everyday, everywhere), cette session a consacré une large part de ses présentations aux disparités qui grèvent le pronostic des Afro-Américains qui souffrent d’un cancer de la prostate et aux possibilités de les lever. Enfin, les cancers testiculaires demandent à être suivis sur le long terme car la mortalité non liée au cancer est importante, et de manière d’autant plus ferme que la chimiothérapie a été complète. C’est le cas également pour les tumeurs germinales, pour lesquelles la chirurgie reste le traitement de référence, lorsqu’elle est possible.
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