Titre : | Sport sur ordonnance : de la prescription à l’engagement des bénéficiaires atteints d’une maladie chronique (2021) |
Auteurs : | Floriane Lutrat ; William Gasparini |
Type de document : | Article : site web ou document numérique |
Dans : | Santé publique (Vol. 33, n° 2, mars-avril 2021) |
Article en page(s) : | p. 221-231 |
Note générale : | https://doi.org/10.3917/spub.212.0221 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Exercice physique ; Facteurs socioéconomiques ; Inégalité sociale ; Maladie chronique ; Mobilité sociale ; Populations vulnérables ; Prescription ; Santé publique ; Sports ; Traitement par les exercices physiques |
Résumé : |
Introduction : Des campagnes d’incitation à « bouger plus » à la prescription médicale d’activité physique, les instruments d’une nouvelle action de « sport-santé » se développent progressivement en France, pour prévenir les affections de longue durée. Dès lors, dans le cadre de l’éducation thérapeutique du patient, l’activité physique et sportive fait partie intégrante du traitement de nombreuses maladies chroniques.
Objectif : Strasbourg a été la première ville française à expérimenter, dès 2012, un tel dispositif, financé et organisé par la collectivité et intitulé « Sport-santé sur ordonnance » (SSO). Cependant, la prescription par un médecin généraliste ne garantit ni la pratique effective ni l’engagement durable des patients dans une activité physique régulière. Résultats : À partir d’une enquête qualitative auprès de patients ayant intégré le dispositif SSO, l’article interroge le mode d’entrée dans le programme, les pratiques réelles, la signification de l’engagement ou du désengagement des bénéficiaires et/ou leur poursuite d’une pratique physique. L’article croise également la nature des pratiques, la durée de participation avec un certain nombre de facteurs sociaux. Conclusion : Associée à des conditions sociales précaires, la maladie chronique est un facteur de vulnérabilisation, au regard de trajectoires individuelles qui éloignent les patients d’une pratique physique. Ainsi, et paradoxalement, l’activité prescrite peut constituer une sorte de « ressource » pour accéder à une activité non prévue socialement. La pratique régulière d’une activité physique prescrite aux patients jusque-là non actifs peut constituer une bifurcation dans les parcours individuels de populations socialement défavorisées. |
En ligne : | https://www-cairn-info.henallux.idm.oclc.org/revue-sante-publique-2021-2-page-221.htm |
Exemplaires (1)
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