Résumé :
|
Certains perturbateurs endocriniens (PE) semblent être impliqués dans l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des maladies métaboliques. Les données provenant d’études épidémiologiques, in vivo, in vitro et in silico suggèrent que les PE exerceraient leurs effets sur de nombreux tissus impliqués dans le métabolisme énergétique ou la régulation de l’appétit : tissu adipeux, foie, muscle, pancréas, intestin et hypothalamus. Les effets sont liés : aux perturbations de l’homéostasie glucido-lipidique dans ces organes, via l’activation de récepteurs nucléaires ou facteurs transcriptionnels spécifiques ; aux perturbations de la communication entre ces organes et aux mécanismes épigénétiques, impliqués par exemple dans les effets intergénérationnels. La caractérisation des effets des PE sur les systèmes endocriniens se poursuit, au sein d’initiatives et de projets européens et internationaux qui, à terme, mèneront à la mise en place de tests réglementaires validés pour l’identification des perturbateurs endocriniens.
|