Résumé :
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La notion de groupe syntaxique, reconnue par le distributionalisme et exploitée par toutes les théories modernes, en particulier par la grammaire générative, s’est vite avérée indispensable dans les études syntaxiques. Les projets de rénovation des années 1970 l’ont introduite dans le domaine didactique lorsqu’il s’est agi d’exploiter les acquis de la linguistique. L’accent a alors été mis sur la nouvelle façon d’observer la phrase, de découvrir les constructions et leur fonctionnement, sur la démarche à suivre, sans justifier les groupes, tant leur nécessité est admise. Or il est facile de constater que cette notion n’a jamais été vraiment bien intégrée ni correctement prise en compte en didactique du français langue maternelle. C’est cette lacune méthodologique dans la transposition didactique que l’étude analyse, en examinant d’abord le statut de la notion de groupe dans les textes officiels et dans les manuels, puis en interrogeant les raisons et les conséquences de cet échec.
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