Résumé :
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L’affaire SM a donné à la Cour de justice de l’Union européenne l’occasion de se prononcer sur le regroupement familial, dans un État membre, de l’enfant pris en charge par des citoyens de l’Union dans le cadre d’un régime de kafala (1). La marge de manœuvre des autorités nationales dans l’examen de la demande de séjour d’un tel enfant est désormais considérablement réduite, la Cour imposant à celles-ci de répondre positivement à cette demande s’il existe entre l’enfant et ses tuteurs un lien de dépendance et une vie familiale effective. Cet arrêt s’inscrit dans un mouvement jurisprudentiel en plein essor, soucieux d’accueillir et de protéger la pluralité des familles dans l’espace européen. (Extrait de Revue trimestrielle de droit familial, 2/2021, p.435)
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