Titre : | Fragilité et précarité des personnes vivant avec le VIH (2021) |
Auteurs : | Françoise Linard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue du praticien (9, novembre 2021) |
Article en page(s) : | p. 941-946 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) COVID-19 ; Discrimination (psychologie) ; Émigrants et immigrants ; Homosexualité masculine ; Indigence médicale ; Infections à VIH ; Isolement social ; Pauvreté ; Précarité ; Problèmes sociaux ; Séropositivité VIH ; Stigmatisation ; Stress psychologique ; Sujet âgé ; Syndrome d'immunodéficience acquise ; Troubles mentaux ; VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) |
Résumé : |
« Vivre avec le VIH en 2021 signifie être atteint d'une maladie chronique qui n'est toujours pas « comme les autres ». La stigmatisation et les discriminations persistent, et le pronostic reste incertain dans les pays du Sud, où l'accès aux soins reste aléatoire et l'apparition de résistances préoccupante.
Être soigné pendant la pandémie de Covid-19 a représenté un défi de santé publique, mais les personnes vivant avec le VIH (PvVIH), plus précaires et fragiles psychologiquement que la population générale, ont été davantage affectées par les difficultés d'accès aux soins. La population des PvVIH comprend en particulier deux groupes principaux : les migrants et les hommes qui ont des rapports sexuels entre hommes (HSH), comme l'indiquent en 2020, les chiffres des nouvelles contaminations. La population migrante atteinte est hétérogène, avec des personnes résidant sur le sol français depuis des décennies mais aussi des primo-arrivants, au parcours de migration souvent semé d'évènements traumatiques. Outre le poids de l'atteinte par le VIH lui-même, les agressions fréquentes et les préoccupations pour les proches restés au pays, tout comme le poids de l'exil, aboutissent à une prévalence élevée des troubles psychiques. Aujourd'hui encore, être homosexuel ne va pas toujours de soi, que la stigmatisation provienne des autres ou qu'elle soit intégrée par la personne elle-même (auto-stigmatisation). Le vieillissement est globalement déprécié dans notre société et particulièrement dans le communauté gay. Celle-ci est également atteinte par la pratique du 'chemsex' et du 'slam', des usages des substances psychoactives préoccupants. De tous ces éléments découlent de fortes prévalences des troubles psychiques et une éventuelle précarité sociale. La prise en charge des PvVIH doit être globale, elle nécessite de prendre en compte tous ces aspects, médicaux, psychiques, sociaux, et d'y associer les patients. » (Résumé de l'auteur.e) |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.PRA 21-9 | Empruntable | Disponible |