Titre :
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Impact cardiovasculaire des médicaments anti-ostéoporotiques (2022)
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Auteurs :
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Jean-Yves Reginster ;
Olivier Bruyère
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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VCP (Vol. 27, n°1, février-mars 2022)
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Article en page(s) :
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p. 15-18
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Langues:
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Français
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Sujets :
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Paramédical (MeSH)
Agents de maintien de la densité osseuse
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Calcium
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Cardiologie
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Effets secondaires indésirables des médicaments
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Facteurs de risque
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Maladies cardiovasculaires
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Ostéoporose
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Pharmacovigilance
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Résumé :
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L’incidence de l’ostéoporose et des maladies cardiovasculaires croît avec l’âge. Les calcifications vasculaires et la diminution de masse osseuse pouvant partager certains déterminants physiopathologiques communs, il est donc important, lors de la mise en place d’un traitement anti-ostéoporotique, de ne pas négliger l’impact délétère potentiel de ces traitements sur la santé cardiovasculaire. Il n’existe pas de lien entre la prise de calcium (jusqu’à 1g/j), de vitamine D (800 UI/j) et le risque de pathologies cardiovasculaires. Les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes ont été associés à une augmentation de risque de thromboses veineuses profondes. Les bisphosphonates n’ont démontré ni effet protecteur ni effet délétère vis-à-vis des maladies cardiovasculaires à l’exception d’un risque possible de fibrillation auriculaire avec l’acide zolédronique. Le dénosumab et les peptides de la famille de l’hormone parathyroïdienne n’induisent aucune toxicité cardiovasculaire. Le romosozumab doit être utilisé avec prudence chez des patients présentant un risque accru de pathologies cardiovasculaires et doit être évité chez les patients présentant un antécédent d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral. Les études de pharmacovigilance actuellement en cours apporteront plus d’informations sur la sécurité cardiovasculaire de ce médicament.
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En ligne :
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https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1122470/pub/document.pdf
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