Résumé :
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Avec une définition des critères de diagnostic et des stratégies de traitement qui restent insuffisants et inchangés depuis des décennies, les exacerbations de la BPCO représentent un besoin de santé mondial majeur et non pris en compte. Plus précisément, leur définition et leurs critères diagnostiques sont uniquement basés sur des caractéristiques cliniques, qui manquent de spécificité. Sur le plan thérapeutique, les exacerbations sont abordées comme une entité unique et traitées uniformément par l’administration de bronchodilatateurs, de corticostéroïdes systémiques et généralement d’antibiotiques. En réalité, elles sont hétérogènes, caractérisées par des mécanismes sous-jacents, des résultats et des besoins thérapeutiques divergents (1). Ainsi que le montre Thérèse Lapperre, l’identification de différents phénotypes – basés sur l’étiologie et les mécanismes inflammatoires impliqués – ainsi que celle des traits traitables et une approche personnalisée des EABPCO permettent de réduire le recours aux corticoïdes systémiques et aux antibiotiques.
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