Titre : | Repérage de la souffrance des aidants lors de la phase palliative avancée de cancer à domicile (2022) |
Auteurs : | Marie-Françoise Lala ; Nena Stadelmaier ; Bernard Paternostre |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 21, n° 1, janvier 2022) |
Article en page(s) : | p. 20-27 |
Note générale : | Doi : https://dx.doi.org/10.1016/j.medpal.2021.07.00 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Aidants ; Soins à domicile ; Soins palliatifs ; Stress psychologique |
Résumé : |
Introduction : Les proches aidants ont un rôle primordial dans les accompagnements à domicile des patients atteints de cancer en phase palliative avancée. Or, ils présentent souvent des signes de souffrance. L’objectif de l’étude était d’explorer comment les soignants en perçoivent les signaux dans ces situations.
Méthode : Une étude qualitative a été menée par groupes de discussion focalisée (focus group) sur les lieux d’exercice des professionnels intervenant au domicile : médecins généralistes, infirmiers libéraux, HAD, et équipe mobile de soins palliatifs. Quatre entretiens de 52 minutes en moyenne ont été réalisés d’octobre à décembre 2020 avec des groupes de 4 à 11 soignants (29 au total). Ils ont été enregistrés, retranscrits et anonymisés, avant d’être analysés de façon thématique. Les thèmes explorés étaient le repérage, l’évaluation, et la transmission des signes de souffrance. Résultats : Les soignants perçoivent de nombreux mécanismes de défense chez les proches aidants leur faisant évoquer une souffrance psychique (dénégation, colère, agressivité, culpabilité, anxiété, etc.), sans approche systématisée de repérage et en fonction de leur propre histoire. Les facteurs de vulnérabilité perçus sont l’isolement, la précarité financière et les troubles psychocognitifs. Les échanges verbaux entre soignants autour de la souffrance des aidants sont riches, mais peu retranscrits. Discussion : Les soignants repèrent de façon privilégiée la dimension psychique et émotionnelle. Pour prévenir les situations de crise au domicile, l’intégration précoce des soins palliatifs apparaît nécessaire lors de l’annonce d’un pronostic de non-curabilité, ainsi que la valorisation du temps d’écoute pour intégrer officiellement la prise en charge de l’aidant dans une démarche de soin globale autour du patient. Conclusion : La prise en soin émotionnelle du proche aidant apparaît non systématisée et peu reconnue. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MED.PAL. 22-1 | Empruntable | Disponible |