Résumé :
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Cet article réfléchit sur le rapport au temps en contexte de fin de vie. Mettant à contribution la théorie discursive de J.-M. Ferry et appuyé sur une expérience clinique, il développe l’idée selon laquelle cette temporalité peut être vécue différemment, selon le registre discursif dans lequel se trouvent les acteurs et selon les ressources qu’ils peuvent mobiliser. La médiation du discours qu’une personne, son entourage et son milieu de prise en charge produisent, peut aider à penser la pratique de soin et permettre la mise en œuvre d’une mutuelle signification. Évoquer cette idée de mutualisation du sens, c’est souligner, au cœur d’une relation avec le mourant, une dimension du temps de soins qui questionne tous les moyens disponibles : le rapport au sens de son existence.
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