Résumé :
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« Les régimes végétaliens gagnent en popularité alors que les produits d’origine animale sont de plus en plus dépeints comme mauvais pour la santé. Cet article vise à démontrer que le discours actuel, qui insiste à outrance sur l’opposition entre les aliments d’origine animale et végétale dans le cadre de la prévention des maladies chroniques, s’appuie sur des preuves scientifiques peu convaincantes. L’argument selon lequel il convient de réduire drastiquement la consommation de produits d’origine animale pour des raisons de santé repose principalement sur des études observationnelles qui manquent de fondement en matière de liens de causalité. En outre, les produits d’origine animale constituent une source d’alimentation de haute qualité, qui n’est pas toujours facile à remplacer par des produits d’origine végétale. Une politique alimentaire visant à réduire considérablement leur consommation exposerait la population à des risques inutiles et doit être soigneusement étudiée. Elle détourne également l’attention du problème fondamental, à savoir la consommation excessive d’aliments ultra-transformés. »
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