Résumé :
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Lors de la détermination de l’état de besoin, le juge tient compte, d’une part, des revenus et possibilités des époux et, d’autre part, de la dégradation significative de la situation économique du créancier alimentaire. Ce n’est que dans le cas de pareille dégradation, significative, qu’il peut être question d’une solidarité plus étendue que celle qui couvre simplement les besoins de base. La loi énumère à titre d’exemple une série de raisons de compenser en totalité ou en partie cette dégradation économique. Il s’agit de la durée du mariage, de l’âge des parties ainsi que de la répartition des tâches choisie et de la perte de capacité de gain qui l’accompagne. (extrait de RABG, 2-3/2022, p.154)
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