Résumé :
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1. Le jugement commenté offre une nouvelle illustration de l'embrouillamini juridique qui caractérise trop souvent la situation des campings dits résidentiels, ces structures normalement dédiées au tourisme mais habitées à l'année par leurs occupants. Connu sous l'appellation « habitat permanent » [1], ce phénomène concerne une dizaine de milliers de personnes en Wallonie [2]. À la fois pour tenter d'échapper à la crise du logement et s'essayer à un mode de vie davantage autonome et proche de la nature, celles-ci décident d'habiter de manière pérenne à la campagne, dans des zones urbanistiques de loisirs (le long de cours d'eau généralement) ; là, ces néo-ruraux en quelque sorte investissent chalets, mobilhomes et autres caravanes, dont ils font généralement l'acquisition tout en payant au propriétaire du lieu une redevance locative pour l'emplacement. (extrait de JLMB, 20/2022, p.885)
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