Résumé :
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Après échec d’une monothérapie par metformine, les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (gliptines) et les inhibiteurs des cotransporteurs sodium-glucose de type 2 (gliflozines) offrent une alternative intéressante à un traitement par sulfamides, en particulier chez les patients diabétiques âgés à risque d’hypoglycémie. Le choix peut être orienté en fonction des propriétés des deux classes pharmacologiques et des caractéristiques individuelles du patient. Les gliptines offrent l’avantage d’un excellent profil de tolérance/sécurité, particulièrement apprécié chez le patient fragile, y compris avec une insuffisance rénale avancée, mais n’offrent guère de bénéfices en dehors d’une amélioration du contrôle glycémique. Au contraire, les gliflozines offrent l’avantage d’une réduction des événements cardiovasculaires, en particulier l’insuffisance cardiaque, et de la progression d’une insuffisance rénale, mais aux dépens d’un profil de tolérance/sécurité moins favorable. Le traitement du patient avec un diabète de type 2 doit être personnalisé, en particulier chez le patient âgé.
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