Résumé :
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Le cancer de l’ovaire de haut grade est une tumeur de mauvais pronostic ; il est le plus souvent diagnostiqué à un stade avancé. Les facteurs pronostiques principaux sont le stade à la prise en charge, la possibilité de réaliser une chirurgie complète et la sensibilité à la chimiothérapie. De nouvelles thérapeutiques ciblées en maintenance ont transformé le devenir des patientes atteintes de certains cancers de l’ovaire. Dans les stades précoces, le traitement adjuvant après la chirurgie reste une association à base de sels de platine pour une durée de six cycles ; dans les stades avancés inopérables d’emblée, la chimiothérapie néoadjuvante doit être discutée au cas par cas en réunion de concertation pluridisciplinaire. Le standard de traitement reste la chimiothérapie de première ligne – qui associe carboplatine et paclitaxel tous les vingt et un jours –, avec ou sans bévacizumab après la chirurgie. Les inhibiteurs de la poly (ADP-ribose) polymérase (PARPi) sont indiqués en traitement de maintenance dès la première ligne des formes avancées (FIGO stades III-IV) avec mutation BRCA1 ou BRCA2 après réponse (partielle ou complète) à la chimiothérapie (olaparib ou niraparib), quand il n'y a pas d'indication au bévacizumab; ils sont également indiqués en maintenance par olaparib en association au bévacizumab chez les patientes dont le test HRD (homologous recombination deficiency : défaut de réparation de l'ADN par recombinaison homologue) est positif (avec ou sans mutation BRCA) et qui ont une indication au bévacizumab. En cas de non-indication au bévacizumab, le niraparib peut aussi être utilisé en monothérapie pendant 3 ans après réponse à la chimiothérapie, et quel que soit le statut HR.
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