Résumé :
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Les stages dans l’enseignement supérieur, en particulier depuis le « plan réussite en licence », se sont multipliés avec l’idée de professionnaliser les étudiants. Une relation tripartite entre les universités, les entreprises, les administrations ou associations et l’étudiant stagiaire lui-même s’instaure pour permettre la dimension formative de ces stages. Mais cette dimension ne peut opérer qu’à certaines conditions liées aux contenus des missions, à la préparation, l’encadrement et l’évaluation du côté de l’université et de l’organisme d’accueil et à la posture réfléchie du stagiaire. Cet article propose une typologie des stages, à partir d’une enquête auprès d’étudiants inscrits en troisième année de licence générale d’une même université, où les étudiants sont interrogés sur ces différents critères. Les quatre types de stages identifiés se différencient fortement par leur plus ou moins grande articulation avec la formation. Même si le taux de satisfaction des étudiants par rapport au stage est élevé, les stages les plus formateurs aux études rassemblent à peine plus d’un étudiant sur cinq.
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