| Titre : | La pratique infirmière en santé mentale et l’ordre négocié des professions : analyse des discours publics portant sur l’encadrement de la psychothérapie au Québec (Canada) (2024) |
| Auteurs : | Pierre Pariseau-Legault ; Ricardo A. Ayala ; Lisandre Labrecque-Lebeau ; Sandrine Vallée-Ouimet ; Audrey Bujold ; Christine Gervais |
| Type de document : | Article : site web ou document numérique |
| Dans : | L'infirmière clinicienne (Vol. 21, n° 1, 2024) |
| Article en page(s) : | 20 p. |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Discours ; Politique de santé ; Politique publique ; Psychothérapie ; Québec ; Rôle de l'infirmier ; Santé mentale ; Soins de santé primaires |
| Résumé : |
Introduction : Les problématiques d’accès aux soins et aux services de santé mentale représentent un enjeu mondial. Au Québec (Canada), plus de 15 000 personnes sont actuellement en attente de recevoir de tels services dans le système public. En réponse à cet enjeu, les politiques sociales visant à améliorer l’accessibilité des services de santé mentale s’appuient désormais sur un continuum allant des autosoins à la psychothérapie. Parallèlement, les changements apportés à l’organisation des professions au cours des vingt dernières années ont restreint l’exercice de la psychothérapie à un nombre limité de professionnels, dont aux infirmières, sous certaines conditions.
Objectif : Analyser l’influence des politiques publiques balisant l’exercice de la psychothérapie au Québec sur la configuration des pratiques d’intervention en santé mentale. Méthodologie : Les politiques et discours publics participant à l’organisation des services de santé mentale au Québec (n=48) ont fait l’objet d’une analyse critique de discours informée par la théorie de l’ordre négocié de Strauss. Résultats : Cette analyse suggère que les pratiques d’intervention en santé mentale sont discursivement dissociées de leur portée thérapeutique et limitées à leur dimension technique. Ce constat évoque un écosystème professionnel traversé par d’importantes hiérarchies disciplinaires, entretenant une dynamique de subordination de ces pratiques bien qu’elles s’appuient sur les facteurs communs de la relation d’aide. Conclusion : Les conséquences de ces tensions sont nombreuses pour la discipline infirmière, les plus importantes étant le déni de reconnaissance de sa contribution à une offre de services de première ligne en santé mentale. |
| En ligne : | https://revue-infirmiereclinicienne.uqar.ca/wp-content/uploads/2024/05/Pariseau-Legault_et_al_2024_RevueInfClinicienne_Vol21no1pp1-20.pdf |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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