Résumé :
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Nous suivons en consultation pour une cicatrisation dirigée des patients porteurs d'ulcérations chroniques artérielles pour lesquels aucun geste de revascularisation n'est possible (Lésions diffuses, calcifications, désert jambier, pontage thrombosé...). Nous avons sélectionné certains de ces patients que nous avons traités localement avec le pansement Cellostart. L'observation a porté sur 10 patients porteurs de 11 plaies traitées entre juin 2007 et mars 2008, 8 patients et 9 plaies ont été évaluables. L'âge moyen était de 82 ans (66-90), les antécédents médicaux rapportés étaient une HTA et un tabagisme pour 5/8 patients (63 %), des antécédents cardiaques et un diabète dans 2/8 cas (25 %). Les patients sélectionnés étaient porteurs d'une AOMI de stade IV, bilatérale, sans pouls périphériques distaux palpables, associée dans 50 % des cas à une insuffisance veineuse. 1 patient avait bénéficié un an plus tôt d'une sympatholyse lombaire chimique), 1 patient avait thrombosé son pontage du côté de la lésion et enfin chez un autre patient le pontage avait du être retiré après un sepsis. L'ancienneté de ces plaies était de 26,7 mois en moyenne (1,3-128), leur taille 17,8 cm2 en moyenne (1,3 à 46,8), leur surface ne présentait pas plus de 10 % de fibrine. Les plaies ont été traitées 11,2 semaines en moyenne (5 à 161, Cellostart a entraîné une reprise rapide du processus cicatriciel. 89 % des plaies ont été cicatrisées ou très améliorées, dont 56 % de cicatrisation complète et 33 % avec réduction de surface des plaies de 68 % en moyenne (53 à 76 %). La tolérance a été globalement bonne, les pansements ont été renouvelés tous les 3 jours en moyenne. Cellostart paraît donc être un outil thérapeutique intéressant pour la prise en charge de ces patients avec AOMI sévère ne pouvant pas bénéficier d'un geste de revascularisation.
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