Titre : | Troubles bipolaire atypiques (2009) |
Auteurs : | C. Gay, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue du praticien (4, avril 2009) |
Article en page(s) : | p. 488-494 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Dépression du postpartum ; Psychiatrie ; Trouble bipolaire |
Résumé : |
Certaines données épidémiologiques illustrent la difficulté de reconnaissance des troubles bipolaires atypiques : 9 ans d'évolution avant que le diagnostic n'ait été posé correctement et qu'un traitement spécifique n'ait été mis en place, intervention de 4 à 5 médecins différents. Il peut s'agir de symptomatologies tronquées, de conduites impulsives, d'alcoolisations périodiques, d'achats compulsifs, d'épisodes délirants aigus, d'actes médicolégaux, de comorbidités qui masquent ou modifient la symptomatologie bipolaire. Une bipolarité devrait systématiquement être recherchée en cas d'abus de substances (40 à 60 % des troubles bipolaires), de troubles anxieux (trouble panique, anxiété généralisée, troubles obsessionnels compulsifs...), de troubles des conduites alimentaires, Dans ces différentes situations, l'enquête anamnestique et l'évaluation clinique permettront de retrouver des indices en faveur d'une bipolarité : réactivité aux antidépresseurs, inefficacité, aggravation paradoxale, apparition de troubles du caractère et du comportement, virage de l'humeur. Outre la recherche de troubles thymiques, l'examen sera complété par la recherche d'antécédents familiaux de troubles thymiques, de suicide, de dépendance à des toxiques, de troubles anxieux, d'antécédents personnels d'hyperactivité avec déficit de l'attention durant l'enfance, de dépression ou psychose du post-partum chez la femme, ainsi que des manifestations dépressives prémenstruelles.
|
En ligne : |