Titre : | Qualité de vie des personnes âgéees après une hospitalisation de jour pour Evaluation Gérontologique Standardisée (EGS) (2010) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue De Gériatrie (2, février 2010) |
Article en page(s) : | p. 101-110 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Autonomie personnelle ; Épidémiologie ; Études d'évaluation comme sujet ; Gériatrie ; Gériatrie ; Hôpital de jour ; Hospitalisation ; Qualité ; Qualité de vie ; Sujet âgé |
Résumé : |
Contexte : L’Evaluation Gériatrique Standardisée (EGS) vise à prévenir la perte d’autonomie par une intervention pluridisciplinaire, mais son impact sur la qualité de vie reste peu exploré.
Objectif : Evaluer l’impact de l’EGS en hospitalisation de jour sur la qualité de vie des patients un mois après. Méthodes : Etude prospective observationnelle à l’hôpital de jour gériatrique sur des patients venant pour une EGS et n’ayant jamais eu de prise en charge gériatrique. L’EGS comportait une évaluation médico- sociale et un examen médical, un Mini-Mental State (MMS), un Mini Nutritional Assessment (MNA), une Echelle de Dépression Gériatrique (GDS), les scores d’autonomie pour les activités de la vie quotidienne (ADL) et les activités instrumentales (IADL). La qualité de vie de ces patients a été évaluée par l’échelle SF–12 le jour de l’hospitalisation, puis 45 jours après. La sur- venue ultérieure d’une hospitalisation convention- nelle a été recherchée à J 45. Résultats : Quarante et un patients d’âge moyen de 83,8 ± 6,4 ans ont été inclus. Les données de l’EGS etrouvaient un indice de masse corporelle (IMC) moyen à 27,1 ± 5,9 Kg/m2, un MMS moyen à 21,8/30 ± 4,9, un MNA moyen de 19,7/30 ± 4,1, et une GDS moyenne de 7,05/15 ± 3,4. L’évaluation de l’autono- mie des patients retrouvait un score moyen de 3/12 ± 2,4 aux ADL et 3,6/8 ± 2,3 aux IADL. Une améliora- tion significative du score mental de qualité de vie à l’échelle SF-12 (p = 0,03, t = -3,19) à un mois et demi a été mise en évidence. En revanche, la variation pour le score physique n’était pas significative (p = 0,22, t = -1,24). Huit patients ont été hospitalisés (19,5%) après l’EGS et pour 5 d’entre eux le motif était en rap- port avec celui de l’EGS. Conclusion : Une prise en charge des patients âgés fragiles complexes dans leur globalité au moyen de l’EGS en hôpital de jour pourrait permettre d’obtenir une amélioration de la qualité de vie mentale. Un essai clinique randomisé permettrait de le confirmer. |