Titre : | Lymphomes cutanés (2009) |
Auteurs : | Saskia Ingen-Housz-Oro, Auteur ; Martine Bagot, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue du praticien (9, novembre 2009) |
Article en page(s) : | p. 1207-1215 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Dermatologie ; Lymphomes ; Peau ; Tumeurs |
Résumé : | Les lymphomes cutanés sont des lymphoproliférations ne touchant que la peau au moment du diagnostic. On distingue les lymphomes B et les lymphomes T, dont le pronostic dépend essentiellement du sous-type histologique et du bilan d'extension. Parmi les lymphomes B, on distingue les formes indolentes (lymphomes B de la zone marginale et lymphomes B centrofolliculaires) et les formes agressives (lymphomes B à grandes cellules type « jambe »). Parmi les lymphomes T, le plus fréquent et le plus indolent est le mycosis fongoïde. Les lymphoproliférations CD30+ sont également de bon pronostic, au premier rang desquelles la papulose lymphomatoïde. D'autres lymphomes T ont un pronostic beaucoup plus réservé, comme le syndrome de Sézary (forme érythrodermique et leucémique du mycosis fongoïde) et les lymphomes CD30-. Le bilan d'extension comportant une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne, parfois une biopsie ostéo-médullaire et une biopsie ganglionnaire (si adénopathie de plus de 1 ou 1,5 cm et palpable), permet la stadification et la décision thérapeutique adaptée. |
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