Titre : | Contamination aéroportée à l’hôpital : comparaison d’un impacteur sur gélose et d’un biocollecteur en milieu liquide pour la détection d’Aspergillus (2009) |
Auteurs : | E. Carvalho, Auteur ; Q. Desjonqueres, Auteur ; E. Tessé, Auteur ; H. Vu-Thien, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Hygiènes (5, décembre 2008) |
Article en page(s) : | p. 394-398 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Air ; Aspergillose ; Contamination ; Études d'évaluation comme sujet ; Hôpitaux ; Microbiologie ; Pollution de l'environnement |
Résumé : | En milieu hospitalier, le contrôle de la qualité microbiologique de l’air est réalisé à l’aide de biocollecteurs. Différentes méthodes permettent de collecter les particules biologiques aéroportées : l’impaction, la filtration et le barbotage en milieu liquide. La méthode la plus utilisée aujourd’hui est l’impaction sur gélose (IG). Notre étude visait à comparer un nouveau type d’échantillonneur permettant la récupération des bio-aérosols dans un échantillon liquide, le biocollecteur cyclonique Coriolis® (BCC) à la technique classique d’IG. Méthode. L’étude a été réalisée à l’hôpital Armand Trousseau (AP-HP). Les prélèvements d’air devaient identifier et quantifier la présence de spores d’Aspergillus. Trois journées de séries de prélèvements ont été réalisées. Deux appareils de collecte ont été utilisés en parallèle : l’impacteur Air Ideal 3P™ (Biomérieux) et le BCC (Bertin Technologies). L’impacteur a été paramétré à un débit de 100 l/min et un temps de prélèvement de 2,5 min (soit un volume total de 0,25 m3) et le BCC à un débit de 200 l/min, et un temps de prélèvement de 5 minutes (soit un volume de 1 m3 d’air, minimum exigé par la norme ISO 14698-1). Pour l’IG, les milieux de collecte utilisés étaient des boîtes de Pétri de 90 mm de diamètre contenant un milieu gélosé Sabouraud additionné d’antibiotiques. Pour le BCC, le recueil était effectué dans 15 ml d’eau ultra-pure additionnée d’un tensio-actif. La totalité de l’échantillon liquide était filtrée en conditions stériles. Le filtre était ensuite déposé sur le même milieu gélosé. Résultats. Dans notre étude, l’efficacité de collecte du biocollecteur cyclonique était au moins équivalente à celle de l’impacteur. Conclusion. Combinée à une technique d’analyse microbiologique alternative comme la PCR, la technologie cyclonique devrait permettre une identification rapide et spécifique d’Aspergillus. |