Titre : | La contraception du post-partum : état des connaissances (2010) |
Auteurs : | G. Robin, Auteur ; B. Guérin du Masgenet, Auteur ; P. Massart, Auteur ; F. Graizeau, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue Sage-Femme (1, février 2010) |
Article en page(s) : | p. 31-43 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Césarienne ; Contraceptifs ; Contraception ; Diabète ; Interruption légale de grossesse ; Ordonnances ; Période du postpartum ; Préservatifs masculins ; Thromboembolie |
Résumé : | Le retour de couches survient en moyenne six semaines après l’accouchement. Cependant, une ovulation peut se produire dès le vingt-cinquième jour, notamment en l’absence d’allaitement maternel. Par conséquent, la contraception du post-partum constitue une priorité en suites de couches. Médecins et sages-femmes doivent s’efforcer de délivrer une information actualisée sur les différentes stratégies contraceptives, d’en dépister les éventuelles contre-indications et de prescrire à chaque femme qui le souhaite une contraception efficace avant sa sortie de la maternité. Les récentes publications ont permis de faire évoluer certaines idées rec¸ues, mais il n’existe pas actuellement de réel consensus encadrant cette prescription. En l’absence de facteur de risque surajouté, les estroprogestatifs minidosés peuvent être prescrits dès le vingt et unième jour suivant l’accouchement sans occasionner de sur-risque thromboembolique. Leur prescription est également possible si la femme allaite, sans risque d’entraîner d’effets indésirables significatifs sur la lactation. Seule la date d’introduction reste sujette à controverses (dès le vingt et unième jour ou dès la fin de la sixième semaine suivant l’accouchement). Les microprogestatifs conservent une place de choix en cas de contre-indication aux estroprogestatifs. Par ailleurs, il est maintenant admis que les dispositifs intra-utérins puissent être posés quatre à six semaines après l’accouchement. Ces nouvelles recommandations visent à simplifier au maximum la prise en charge pour favoriser l’accès des patientes à une méthode contraceptive efficace, dans les délais nécessaires pour les prémunir contre la survenue d’une grossesse trop rapprochée. |