Titre : | Dépistage anténatal du VIH : connaissances, attitudes, croyances et comportements des femmes enceintes. Analyse des pratiques actuelles et impact de la mise en place d’un dépliant informatif (2011) |
Auteurs : | M. Morin, Auteur ; J. Potin, Auteur ; C. Perrin, Auteur ; N. Thiercelin, Auteur ; F. Perrotin, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue Sage-Femme (3, juin 2011) |
Article en page(s) : | p. 104-112 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Comportement ; Dépistage ; Dépistage de masse ; Grossesse ; Information ; Prévention ; Syndrome d'immunodéficience acquise ; Test |
Résumé : |
Objectif
Évaluer l’impact d’un dépliant d’information sur le comportement et les connaissances des femmes enceintes concernant les risques de l’infection à VIH durant la grossesse. Patientes et méthodes Étude prospective comparative réalisée en deux phases du 1er mars au 30 septembre 2007 sur des patientes se présentant pour la première fois en consultation prénatale à la maternité du CHRU de Tours (n =539). Lors de la première phase, seul un auto-questionnaire anonyme a été remis, au cours de la seconde un dépliant informatif a été joint au questionnaire. Résultats Dans le cadre actuel, 25,1 % des femmes enceintes n’ont pas réalisé de test lors de leur grossesse. Ce chiffre passe à 12,9 % lorsque le test est systématiquement proposé. Il tombe à 8,2 % avec la mise en place d’un dépliant informatif. Le test a été imposé à 28,7 % des patientes. Certains risques de transmission du VIH, notamment ceux spécifiques à la grossesse, sont sous-évalués. Un test négatif avant la grossesse est le principal motif de refus du test anténatal. Le niveau d’étude supérieur des patientes constitue le seul facteur de refus du dépistage identifié. Elles sont mieux informées comme le montre un taux plus important de réponses correctes sur les risques de transmission du VIH et son dépistage anténatal. Nous formulons l’hypothèse selon laquelle, les femmes ayant suivi des études supérieures évaluent le risque d’infection avant d’accepter ou de refuser le test. Conclusion La diffusion d’un dépliant informatif permet de faire progresser le dépistage anténatal, en augmentant le nombre de femmes qui réalisent le test, et en améliorant leurs connaissances sur les risques de transmission, en particulier de la mère à l’enfant. |