Titre : | Le plaisir au travail : [dossier] (2011) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Soins cadres (78, mai 2011) |
Article en page(s) : | p. 15-35 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Activités de formation ; Charge de travail ; Coopération ; Dignité ; Groupes de population ; Histoire ; Hôpitaux ; Infirmières administratives ; Management ; Motivation ; Organes des sens ; Organismes ; Philosophie ; Plaisir ; Responsabilite ; Travail |
Résumé : |
Dans un contexte hospitalier en pleine mutation et interrogation, évoquer la question du plaisir au travail peut apparaître quelque peu incongru, voire provocateur. Peut-on être heureux au travail au point d’en éprouver du plaisir ? Quels regards la sociologie, la philosophie, la psychologie et la psychanalyse posent sur ce qui constitue le projet de tout homme et donc notamment de tout cadre de santé ?
En effet, l’opposition entre les termes plaisir et travail révèle une même finalité : être heureux au travail. Si l’étymologie du mot travail rappelle sa filiation avec la souffrance – du bas latin tripalium, instrument formé de trois pieux permet tant de contraindre le cheval pour le ferrer –, alors le plaisir que le sujet éprouve en réalisant ce travail ne serait-il pas l’expression d’un paradoxe : la recherche de sens du travail ? Nonobstant, le travail procure du plaisir lorsqu’il est l’opportunité de satisfactions comme par exemple la prise de responsabilités qui, en créant le sentiment d’exister, rend l’individu responsable. Dans ces conditions, le travail n’est plus une simple contrainte. Il est également source d’engagement et de plaisir créatif. Ce dialogue entre travail et plaisir est tout à fait particulier. D’un côté le plaisir renvoie à l’intime, à ce qu’il y a de plus propre à l’individu, et d’un autre le travail évoque la rencontre avec l’autre, le sens du collectif, du faire ensemble. Il semble bien impossible de dissocier le plaisir du désir et de son corollaire la jouissance, car il n’y a pas de plaisir sans désir, pas de plaisir sans jouissance. Par ailleurs sommes-nous prédisposés au plaisir ? Ne travaillons-nous pas comme nous avons joué ? L’observation des bébés qui rient aux éclats lors de leurs premières manifestations à une situation de joie ne montre-t-elle pas les traces de cette prédisposition ? Certes, la fonction de cadre de santé n’est ni un jeu ni toujours une partie de plaisir. Cependant, le plaisir de travailler ensemble nous offre l’écho d’une reconnaissance personnelle. Le plaisir au travail se trouverait-il alors dans cette subtile alchimie qui donne sens à l’action permettant une échappée à l’aliénation du travail ? |
Note de contenu : |
Le plaisir au travail, une subtile alchimie qui donne sens à l’action ?
page 15 Jean-François Popielski Le plaisir de travailler ou travailler comme un romain : du tripalium à l’opus pages 16-20 Nicolas Mathieu La question du plaisir au travail pages 21-23 Thomas Lepoutre Le plaisir au travail, entre désir et jouissance pages 24-26 Marc Lasseaux Plaisir au travail, plaisir du travail ? pages 27-29 Annick Le Nestour Du désir au plaisir d’être cadre de santé pages 30-32 Sylvie Voillot, Romuald Le Plapous, Véronique Miravete, Frédéric Soler Le plaisir est dans l’après page 33 Béatrice Coutault Le plaisir d’être cadre, un subtil équilibre entre motivation, satisfaction des tâches quotidiennes et reconnaissance page 34 Valérie Nurdin Éléments de bibliographie page 35 Evelyne Leonhard, Christel Baigts |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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