Titre : | Une maladie qui revient: la rougeole (2011) |
Auteurs : | F. Freymuth, Auteur ; J. Dina, Auteur ; B. Mourez, Auteur ; A. Vabret, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Réanimation (3, mai 2011) |
Article en page(s) : | p.186-191 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Épidémies ; Rougeole |
Résumé : | Après la diminution spectaculaire de la rougeole grâce à la vaccination, celle-ci est réapparue en 2008, où 604 cas ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire (InVS), puis 1 482 cas en 2009 et plus de 4 500 cas en 2010 (données provisoires au 5 janvier 2011). Le nombre de virus identifiés au Centre national de référence (CNR) a suivi une évolution parallèle. Cette épidémie est caractérisée par une atteinte plus spécifique des petits nourrissons: 4 % en 2008 et 9 % en 2010, et des sujets âgés de 20 ans ou plus: 17 % en 2008 et 38 % en 2010. La majorité des cas (82 %) survient évidemment chez des sujets non vaccinés contre la rougeole. Le nombre de cas hospitalisés a augmenté, passant de 18%en 2008 à 34 % en 2010. Le virus de l’épidémie est de génotype D4. Il apparaît en 2008, puis s’étend en 2009 et représente 98,8 % des souches en 2010. La souche épidémique est identique au virus détecté dans un petit foyer de rougeole en Vendée au dernier trimestre 2008: MVs/Montaigu.FRA/43.08 (D4). Le diagnostic moléculaire à partir d’un prélèvement nasopharyngé ou salivaire constitue l’approche la plus précoce, sensible et spécifique pour identifier une rougeole. Il permet aussi de connaître le génotype du virus. |