Titre : | Les infirmières de rue: du côté de la vie (2011) |
Auteurs : | Marianne Prévost, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Éducation santé (267, Mai 2011) |
Article en page(s) : | p. 2-6 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Aide publique ; Bruxelles ; Hygiene personnelle ; Marginalite ; Sans-abri ; Sante communautaire ; Services sociaux et travail social (activité) ; Soins infirmiers communautaires |
Résumé : |
Retour d’Afrique en 2005, le choc: Émilie et Sara sont atterrées de voir à quel point certaines personnes démunies, vivant essentiellement dans la rue, n’arrivent plus à prendre soin de leur corps ni, plus globalement, de leur santé. Une telle misère dans la capitale de l’Europe, où fleurissent tant d’associations…
Alors, ces deux jeunes infirmières, qui ont étudié la médecine tropicale et la santé communautaire, vont à la rencontre des travailleurs de la santé et du social: font-ils le même constat qu’elles? Oui! Et cette situation les interpelle, mais ils se sentent démunis: beaucoup de personnes sans abri ne perçoivent pas, ou dénient, l’influence de l’hygiène sur la qualité de vie et les rapports sociaux; ou encore, elles ont honte de leur état et n’osent pas en parler. Par ailleurs, elles ont tendance à reporter ou refuser des soins: honte à s’exposer, crainte d’un regard, d’un accueil réticent… Elles finissent souvent par souffrir de maladies très graves, avec des risques élevés d’invalidité ou de décès prématuré. Les rencontres avec divers intervenants permettent de préciser le problème, d’imaginer des pistes. Des collaborations se tissent, l’idée de créer de nouveaux liens se développe: ainsi va naître l’asbl des infirmiers de rue. Émilie et Sara font leur première sortie en rue en janvier 2006; aujourd’hui, l’équipe fête son 5e anniversaire, et l’association compte sept personnes: 4 infirmières qui vont sur le terrain, une infirmière coordinatrice de l’asbl, une assistante sociale et un médecin qui les aident à organiser le suivi avec des intervenants sociaux et médicaux. Leur rayon d’action, c’est surtout le centre ville; parfois aussi d’autres communes, lorsqu’une association fait appel à leurs services, ou des agents, des voisins… En route alors, sur des vélos offerts par le Rotary. Le privé (concours, fondations…) fournit 50% des ressources de l’association, le public 45%, et 5% proviennent de la vente de services (des formations, surtout). |
En ligne : | http://www.educationsante.be/es/article.php?id=1366 |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
Centre de documentation pédagogique Malonne | .Magasin | Périodique | ESA 267 | Empruntable | Disponible |