Titre : | L'accident vasculaire cérébral : [dossier] (2011) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Soins aides-soignantes (42, octobre 2011) |
Article en page(s) : | p. 11-20 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Accident ischémique transitoire ; Accident vasculaire cérébral ; Autonomie personnelle ; Cerveau ; Communication ; Déglutition ; Ergothérapie ; Facteurs de risque ; Hémiplégie ; Hémorragie ; Hémorragie cérébrale ; Infirmiers auxiliaires ; Manifestations neurologiques ; Orthophonie ; Personnes handicapées ; Pluridisciplinarité ; Prévention ; Réadaptation ; Risque ; Services des urgences médicales ; Trouble du comportement ; Urgences |
Résumé : |
AVC pour accident vasculaire cérébral et pour “Agir vite pour le cerveau” : ce moyen mnémotechnique proposé par la Société française neurovasculaire est destiné à sensibiliser la population pour comprendre l’urgence de la situation lorsque les premiers signes d’un AVC se présentent brutalement. L’AVC, première cause de handicap acquis de l’adulte et deuxième cause de démence, appelé également dans le langage courant : attaque, congestion cérébrale ou apoplexie, nous renvoie à ses séquelles dramatiques : hémiplégie, aphasie, démence, incontinence urinaire, etc. Malgré les angoisses liées à cet accident, peu de personnes reconnaissent les signes précurseurs : faiblesse d’un côté du corps, difficulté d’élocution, diminution brutale de la vision d’un œil. La détection des symptômes d’un AVC demande une intervention urgente (Samu) pour orienter le patient vers des structures permettant un diagnostic précoce en précisant la nature de l’AVC (ischémique ou hémorragique), limiter au mieux l’extension de la lésion cérébrale et ses séquelles et optimiser le pronostic par des traitements et soins adaptés. Le ministère chargé de la Santé a déclaré l’AVC grande cause de santé publique pour nous rappeller que cet accident n’est pas une fatalité et que la prévention est possible, notamment grâce à la maîtrise des facteurs de risque cardio-neurovasculaires (lutte contre le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’hypertension, etc.). Si l’urgence de l’intervention est un enjeu médical, la prise en charge et la rééducation d’un patient ayant subi un AVC par une équipe pluridisciplinaire sont essentielles. Un enchaînement sans délai des étapes clés, ainsi qu’une bonne coordination entre les différents professionnels sont des atouts majeurs pour limiter, voire diminuer, les complications et les handicaps. L’attention à l’installation du patient, ainsi qu’à sa prise de repas, l’interaction avec l’ergothérapeute, le kinésithérapeute et l’orthophoniste sont autant d’actions bénéfiques pour le patient, auxquelles doit veiller l’aide-soignante. |
Note de contenu : |
“Agir vite pour le cerveau”
page 11 Marie-Odile Rioufol L’accident vasculaire cérébral, une urgence absolue pages 12-14 Ingrid Choucrallah La prise en charge pluridisciplinaire du patient après un accident vasculaire cérébral pages 15-17 Marie-Claude Roussel, Anne-Sophie Cordier, Laurence Leclercq L’installation du patient hémiplégique pages 18-19 Talin Ardic-Pulas, Anthony Tuytten La prévention de la fausse route à la suite d’un accident vasculaire cérébral page 20 Marie-Christine Pasquet |