Résumé :
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Olivier Marty rappelle dans un premier temps les caractéristiques du régime en place : héritage d'Hafez el-Assad, tentatives de modernisation interne, épuisement des marges de manœuvre et asphyxie sociale sur fond de renforcement des tensions communautaires… Il montre ensuite l'évolution du positionnement international de la Syrie et de ses alliances, et son rôle toujours incontournable dans cette région très agitée du Moyen-Orient. Il esquisse enfin quels pourraient être les scénarios d'une sortie de crise dans ce pays, tablant plus sur un pourrissement de la situation (en raison notamment des difficultés qu'il y aurait, pour la communauté internationale, à y intervenir militairement) avec renforcement des sanctions financières et soutien politique aux opposants - il précise à cet égard le rôle des différents États parties prenantes dans la gestion de cette crise : Turquie, Russie, Europe, États-Unis, etc. Et si, comme le suggère cet article, il y a encore de forts risques d'enlisement, espérons pour les civils syriens que cela ne vaille qu'à court terme.
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