Titre : | Le coût des infections nosocomiales lié à l’allongement de la durée d’hospitalisation au service de réanimation du centre hospitalier universitaire de Casablanca (Maroc) (2011) |
Auteurs : | M. Obtel, Auteur ; O. Belhaj Soulami, Auteur ; S. Motawakkil, Auteur ; C. Nejjari, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Hygiènes (5, novembre 2011) |
Article en page(s) : | p. 310-313 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Coûts et analyse des coûts ; Hospitalisation ; Infection croisée ; Long sejour (hospitalisation) ; Maroc ; Morbidité ; Réanimation ; Soins intensifs |
Résumé : | Les infections nosocomiales augmentent la morbidité et la mortalité dans les structures de soins. L’objectif de ce travail est d’estimer le coût préliminaire des infections nosocomiales lié à l’allongement de la durée d’hospitalisation chez les patients en service de réanimation du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd à Casablanca, au Maroc. Méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective, réalisée sur dossiers de patients ayant tous développé une infection nosocomiale durant leur séjour en réanimation. Résultats. Au total, dix dossiers ont été étudiés. Le coût de l’infection nosocomiale lié à l’allongement de la durée d’hospitalisation a été estimé, pour l’ensemble des patients, à 192 000 MAD (17 000 €). Le total des coûts additionnels observés pour ces patients était de 232 510,25 MAD (21 138 €). Le coût global des moyens de prévention de base de ces infections a été estimé à environ 28 700 MAD (2 500 €). Conclusion. Ce travail montre l’importance du coût des infections nosocomiales en réanimation, ce qui confirme la nécessité d’élaborer une stratégie nationale pour le développement des programmes de prévention dans nos établissements hospitaliers visant l’amélioration de la qualité des soins donnés aux patients. Les résultats de cette étude soulignent l’efficience potentielle des mesures de prévention et aussi la difficulté de l’estimation du coût de ces infections. D’autres études plus larges avec des patients témoins non infectés seraient très pertinentes et utiles. |