Résumé :
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Le vieillissement altère souvent l’autonomie physique, la compétence des personnes âgées est loin d’être toujours reconnue par les plus jeunes, qui, aujourd’hui, affrontent parfois eux-mêmes de graves problèmes sociaux. Enfin la vie associative est souvent appauvrie avec l’âge. Les possibilités de déplacement, les troubles sensoriels, ou les décès dans l’entourage réduisent la solidité du réseau social préalablement existant. L’appartenance est plus difficile lorsque manquent forces et argent, personnes avec qui partager ses émotions, ses joies et ses plaisirs. L’autodétermination peut ainsi être gravement menacée. Nos sociétés modernes sont parfois menaçantes et disqualifiantes à l’égard des personnes âgées. Elles peuvent aussi être surprotectrices. La bientraitance en matière de maintien de l’autodétermination est dans le respect de la personne âgée et dans un équilibre responsable entre risque et sécurité. Cet article explore les recommandations pour développer les perspectives d’autodétermination dans le soin centré sur la personne âgée, et il discute différentes approches par la qualité. Solides ou fragiles, les personnes âgées doivent, comme tout citoyen, bénéficier d’une liberté de vivre leur vie comme elles l’entendent. La qualité de vie des personnes âgées vulnérables passe par la mise en place de stratégies de bientraitance.
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