Titre :
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Réactions d’hypersensibilité aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez l’enfant (2012)
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Auteurs :
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A. Pipet, Auteur ;
H. Colas, Auteur ;
F. Wessel, Auteur ;
A. Magnan, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Journal de pédiatrie et de puériculture (5, octobre 2012)
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Article en page(s) :
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p. 249-254
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Langues:
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Français
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Sujets :
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Paramédical (MeSH)
Acide acétylsalicylique
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Anti-inflammatoires non stéroïdiens
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Asthme induit par l'aspirine
;
Hypersensibilité médicamenteuse
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Pédiatrie
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Résumé :
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L’hypersensibilité aux AINS est un problème plus fréquemment rencontré chez l’adulte que chez l’enfant, en partie du fait de moindres indications de prescription. Il est indispensable dans ce domaine de connaître la classification des AINS aussi bien selon leur structure que leur degré de sélectivité pour les cyclo-oxygénases 2 (COX2). Les cas de véritable allergie IgE médiée sont beaucoup plus rares que les hypersensibilités immédiates non allergiques liées à l’inhibition des COX1 par les AINS. Les hypersensibilités aiguës (<24heures) chez l’enfant sont essentiellement cutanées, avec une prédominance d’angio-œdèmes péri-orbitaires notamment chez l’adolescent atopique. Les réactions retardées (>24heures) sont le plus souvent des exanthèmes maculopapuleux d’évolution bénigne. Les explorations allergologiques reposent sur l’anamnèse, primordiale, et éventuellement des tests cutanés en cas de suspicion d’allergie IgE médiée (prick-tests±IDR) ou pour les allergies retardées (patch-tests). En cas de doute diagnostique, il ne faut pas hésiter à proposer un test de réintroduction oral sous surveillance hospitalière, plutôt que de risquer une éviction à tort de toute cette classe médicamenteuse. Le choix d’une alternative au sein des AINS en cas d’hypersensibilité avérée s’avère parfois difficile en pratique clinique et quelques exemples illustrent ce sujet.
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Résolveur de lien :
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DOI : 10.1016/j.jpp.2012.07.004
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