Résumé :
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Le printemps aura été particulièrement tempétueux pour le projet de loi sur les Sanctions Administratives Communales. Jusque-là, les députés faisaient la sourde oreille, refusant d'entendre les appels répétés et inquiets, depuis des mois et des deux côtés de la frontière linguistique, d'une frange non négligeable de professionnels avertis : juges, procureurs, associations de jeunesse, délégué général aux droits de l'enfant, spécialistes du droit pénal, Union des villes et communes, sans oublier la ministre de la jeunesse et de l'aide à la jeunesse Evelyne Huytebroek. Pas question d'organiser des auditions, encore moins de faire marche arrière ; au nom de la lutte contre l'impunité en matière de petites incivilités, il fallait faire passer en force et dans l'urgence ce projet de loi, si bancal soit-il. Mais les vents contraires ont soufflé si fort au mois d'avril qu'ils ont réussi à semer le trouble dans les rangs de la majorité. Les organisations de jeunesse, en particulier, se sont avérées particulièrement combattives. Petite chronique des événements. (Le JDJ, n°324, avril 2013, p. 4)
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