Résumé :
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"Face aux nombreuses critiques sur son traitement de la crise de l'euro - trop centré sur la compétitivité-prix, trop rigoureuse, provoquant à coup de réformes drastiques d'autres déséquilibres (sur l'emploi, sociaux) préjudiciables à la croissance - la Commission européenne a dû plancher sur les moyens d'ajouter un volet social aux règles de discipline budgétaire et économique au sein de l'Union économique et monétaire. Elle propose donc d'ajouter des indicateurs sociaux, mais, à la différence des indicateurs économiques, aucune mesure coercitive ne sera prise à l'encontre des États qui connaissent d'importants déséquilibres sur le terrain de l'emploi ou de la pauvreté. Rien n'assure donc aujourd'hui que ces nouveaux indicateurs aboutiront à réorienter les politiques budgétaires et économiques pour en limiter le coût social." (Lopez, 2013, p. 36)
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