Résumé :
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Je n’écrirais sans doute pas ces lignes si je n’avais lu des commentaires au sujet de l’Ukraine sur des sites russes de toutes sortes. Je ne veux pas dire que ces textes sont mauvais, hypocrites ou tous identiques. Mais en confrontant la majorité d’entre eux, on obtient un assourdissant amalgame entre idéalisation et diabolisation, ce qui me pousse à rappeler encore une fois un fait plutôt simple : ce n’est pas parce que l’Ukraine et la Russie sont proches d’un point de vue géographique, linguistique et historique qu’il suffit d’un « coup d’œil », d’une flânerie sur la place de l’Indépendance ou de quelques lignes de Gogol ou de Boulgakov pour comprendre la première. Loin de moi la prétention de vouloir donner, dans les observations qui vont suivre, la description juste des évènements actuels ou de rendre compte de toutes les voies possibles apparues en Ukraine ces derniers jours. Néanmoins, j’ai très envie de partager mes réflexions. (Extrait de La revue nouvelle, N°1/2014, p.11)
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