Résumé :
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Les retraités bénéficient de transferts sociaux, mais ne sont pas tous des nantis. Des ajustements fiscaux pourraient favoriser une plus grande équité au sein de cette classe d'âge et entre les générations. Une partie de la richesse circule entre les générations via des transferts qui peuvent être publics (allocations familiales, pensions de retraite… , dons, aides financières entre parents et enfants… A ce compte-là, certains groupes sont gagnants et d'autres perdants. Aujourd'hui, les plus âgés passent pour être bénéficiaires nets au jeu des transferts. Autrement dit, ils recevraient davantage qu'ils ne donneraient aux autres. Est-ce vrai ? Et, si oui, que pourrions-nous faire pour favoriser une plus grande équité et éventuellement pour les faire contribuer davantage au redressement des comptes publics et sociaux ? Faire le bilan réel des transferts entre les actifs et les retraités est une opération très complexe et pour partie hors de portée. (Extrait d'Alternatives économiques, n°333, mars 2014, p.64)
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