Résumé :
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Maintenant que la croissance est revenue, le gouvernement souhaite donner une deuxième jeunesse à sa première richesse, son secteur agricole. En attirant les géants étrangers plutôt qu'en s'appuyant sur ses propres producteurs. Environ 3,7 milliards d'euros : c'est le montant que la Côte d'Ivoire prévoit d'investir dans son secteur agricole dans les cinq prochaines années. Le but : rattraper le retard accumulé en matière d'investissements au cours des dix ans de crise politique (2002-2011) qui ont secoué la première économie francophone d'Afrique de l'Ouest. À travers son Programme national d'investissement agricole (PNIA), l'État souhaite consolider des filières comme le cacao, dont il est le premier producteur mondial, le palmier à huile ou l'hévéa et en redynamiser d'autres autrefois florissantes comme le café ou le riz. (Extrait d'Alternatives internationales, HS15, p.34)
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