Résumé :
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Même s'ils aiment le ballon rond, nombre de Brésiliens sont exaspérés. Le coût de l'événement leur paraît exorbitant pour un pays qui reste inégalitaire, sous-équipé et à la croissance fragile. Le Brésil, calmez-vous ! Le 25 avril dernier, à un mois et demi de l'ouverture de la Coupe du monde, Michel Platini n'a pas pris beaucoup de gants en pleine conférence de presse de l'UEFA, l'Union des associations européennes de football, qu'il préside. Les Brésiliens, a-t-il poursuivi, il faut qu'ils se mettent dans l'idée de recevoir les touristes du monde entier et que pendant un mois, ils fassent une trêve. S'ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l'ensemble du Brésil et la planète football. Le problème, c'est que les Brésiliens ne l'entendent pas de cette oreille. (Extrait d'Alternatives économiques, N°336, p.32)
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