Résumé :
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Même sans croissance des gains de productivité tels qu'on les définit aujourd'hui, la prospérité est possible. Les travaux de Robert Gordon annoncent une forte diminution de la croissance de la richesse produite par habitant dans les décennies à venir du fait d'un ralentissement important des gains de productivité. Privés de ce moteur essentiel, nos vieux pays industrialisés seraient condamnés à la stagnation et à la fin du progrès. Selon une croyance bien établie, les gains de productivité du travail sont en effet libérateurs car ils permettent, par définition, de produire autant ou plus de biens et de services avec moins de travail. (Extrait d'Alternatives économiques, N°338, p.68)
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